Notre premier jour – arrivée à Phnom Penh, chez Charat.

(Départ de la gare de Nantes le mardi 06 novembre à 12h03 avec beaucoup d’émotions au moment de quitter nos familles, nos amoureux et nos amis)

Après 18h d’avion et d’escales (1h à Francfort et 1h30 à Singapour) sans aucun problème (il faut dire que nous avions préparé tout ça à la perfection, bien entendu), nous voilà arrivées à Phnom Penh ! Avec nos pulls et nos jeans on a l’air fine… Ben oui, 28°C, ça commence à faire chaud !

Charat, le frère d’Amom (qui nous donne les cours de khmer à Nantes), nous attendait avec sa fille, Bonita, à l’aéroport avec un petit panneau avec nos prénoms dessus. Charat est taxi, on a eu donc le droit d’être conduit jusqu’à chez lui dans une voiture climatisée !

Il habite proche de l’aéroport, dans une petite ruelle, avec toute sa famille : sa sœur, son père, sa mère, ses neveux & nièce… Chacun à sa maison, mais elles sont collées et ouvertes.

Nous avons été accueillies comme des reines ! On nous a demandé ce que nous préférions manger et boire, on nous a demandé ce qu’on aime ou ce qu’on n’aime pas… J’ai dit (Lyly) que je n’aimais juste pas les crevettes, mais impossible de le dire en anglais ! Tant pis, peu de chance pour qu’il nous ai cuisiné des crevettes dès ce soir de toute façon… Et bien… BINGO, il avait fait des grosses crevettes grises ! On a bien rigolé ! Du coup ils nous ont ramené des petits pains avec du canard dedans, accompagnés de petites crudités, au top…

Heureusement que Bonita parle super bien anglais (elle étudie dans une école anglaise le matin), ça nous a bien aidé pour se comprendre (même si nous parlons moins bien qu’elle) (elle a 11 ans) (pas de commentaire s’il vous plaît !)

Petite douche, et au dodo, il fallait rattraper les heures de sommeil perdues dans l’avion. On installe la moustiquaire, le ventilateur, et on se met au lit, bien remuées par tout ce dépaysement.

23h30, un avion décolle juste au-dessus de nos têtes… Bon ben… On croise les doigts pour que ça soit un des derniers !

A minuit, Charat vient s’assurer que nous sommes bien installées, repositionne le ventilateur… Il prend soin de nous quoi !

2h00, le coq se met à chanter…. Bon ben… On croise les doigts pour qu’il arrête rapidement de parler avec son copain !

3h00, les deux coqs sont décidemment en pleine conversation et ça a l’air important… Et nous voilà plus du tout fatiguées ! Merci le jetlag.

6h00, le premier avion du matin décolle… Bon ben… Le coq continue de parler avec son copain… Bon ben…

7h30, bon on va se lever, c’est une bonne idée hein !

Même si cette nuit ne fût pas la meilleure nuit du monde, nous avons fait la rencontre de personne très généreuses et très accueillantes. A notre départ, les neveux et nièces de Charat étaient dehors, nous leur avons laissé un truc à bulles et un paquet de crayons feutres. Ils étaient trop contents, alors nous aussi !

Notre itinéraire

Le départ approche… à l’heure où se rédige cet article nous en sommes à J-2 !!!

Notre itinéraire est donc tracé et il est temps de vous le présenter. Globalement celui-ci s’est fait en fonction des associations où l’on va aller. On a essayé de nous organiser dans un ordre logique afin d’économiser des trajets qui se comptent facilement en nombreuses heures de bus là-bas.

Notre trajet de Nantes à Phnom Penh :

On part de la gare SNCF de Nantes, mardi 06 novembre à 12h pour arriver vers 15h15 directement à la gare de Paris Charles de Gaules.

Ensuite, nous embarquons dans l’avion à 19h40 vers l’aéroport de Francfort avec la compagnie Lufthansa, arrivée prévue à 21h.

Petite escale d’une heure avant d’embarquer avec cette même compagnie pour le plus gros trajet d’avion : Francfort à Singapour : environ 12 heures de vol. Nous partons à 22h et arrivons le mercredi 07 novembre à 17h (heure de Singapour soit 10h en France car il y a 7h de décalage).

Deuxième escale à Singapour de deux petites heures et un changement de terminal, départ avec la compagnie Jet Star Asia à 19h (12h en France) pour enfin arriver à Phnom Penh à 20h (14h en France car là on passe à 6h de décalage).

Ce qui nous fait un trajet en avion de 18h15 auquel nous rajoutons le trajet Nantes – Paris en train de 3h15 à soit 21h30 de trajet !

(Lyly a déjà pris l’avion sur un gros trajet pour aller aux USA il y a quelques années, pour ma part (c’est Laulau qui écrit) mon plus gros trajet fut d’1h pour aller en Espagne…m’enfin c’est seulement 17h15 de plus !)

Nous espérons surtout ne pas nous perdre lors des correspondances qui sont relativement courtes, notamment à Singapour qui est réputé pour être un aéroport assez gigantesque et où l’on a un changement de terminal (on a prévu les baskets au cas où…)

Mais nous serons totalement sereines lorsque nos valises seront à nouveau dans nos mains à Phnom Penh, (car il faudra bien préciser lors de notre enregistrement à Paris que l’on ne veut pas les récupérer lors des correspondances mais que l’on souhaite les retrouver directement à Phnom Penh).

Notre trajet de retour est similaire, mais nous changeons de compagnies (Silkair et Swiss). Nous partons de Phnom Penh le 16 juillet 2019 à 18h25 (avec le changement d’horaire d’été nous serons à 5h de décalage soit il sera 13h25 en France) et nous arrivons à Paris à 9h le mercredi 17 juillet 2019.

Notre itinéraire durant nos 9 mois :

Donc comme vous l’aurez compris nous arrivons à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, le 07 novembre 2018.

Nous y restons environ 2 mois, le temps d’aller découvrir deux associations : Les Restaurants Des Enfants et Taramana.

Ensuite, direction Siem Reap début janvier, dans l’association Mes Racines Viennent du Cambodge pour environ 2 mois aussi.

Ce qui nous amène en Mars, notre mois de « pause ». Nous n’avons pas prévu d’aller dans des associations sur ce mois-ci, c’est un mois où l’on va en profiter notamment pour aller sur l’incontournable Ile Koh Rong Saloem connu pour son paysage paradisiaque. Mais avant ça nous allons normalement faire un tour de quelques jours au Mondulkiri pour un petit trek et peut-être rencontrer des ethnies.
C’est aussi le mois où nous attendons de la visite des proches qui auront l’occasion de venir nous rejoindre.

En avril, nous irons probablement 1 mois à Kep dans l’association Kep Children. (Je dis « probablement » car nous devons encore communiquer avec eux pour voir les modalités de notre arrivé).  Nous n’irons pas à Kep Children, malheureusement ! En effet, le centre ferme deux semaines en Avril, ce qui nous ferait rester que deux semaines auprès des enfants… Nous voulions voir différents fonctionnements oui, mais tout en restant un minimum de temps pour créer un lien avec les enfants. Tant pis, nous passerons leur dire un petit coucou quand même pendant le mois de Mars, notre mois de vacances ! 

Puis nous terminerons notre périple dans la banlieue de Sihanouk Ville, auprès de l’association des Enfants de Klang Leu. Nous y restons environ 3 mois avant de retourner à Phnom Penh mi –juillet pour un retour en France le 17 juillet 2019.

Le programme est chargé ! Autant vous dire que l’on sait déjà que ces 9 mois vont passer incroyablement vite !

Notre rencontre avec l’ASAN & les cours de khmer

Notre rencontre avec l’ASAN :

Suite à un article parût dans un journal de l’Ouest, Thavi LIM, le président de l’association l’ASAN (Association du Soleil d’Asie Nantes) nous a envoyé un message sur Facebook pour nous demander si nous étions intéressées pour les rencontrer.

 

 

L’Asan est une nouvelle association qui a pour but de promouvoir l’Asie et les projets liés à l’Asie à travers la culture, la solidarité et l’humanitaire.
Ils ont des partenariats privilégiés avec des associations qui militent pour le Cambodge comme l’ACN (Association des cambodgiens de Nantes), Kep Children, PSE Loire Océan…
Leur but est de mettre en lumière toute initiative qui a pour but de venir en aide un pays d’Asie et ils sont particulièrement à l’écoute des projets qui ont un lien avec le Cambodge.

C’est pourquoi nous l’avons rencontré pour lui parler de notre projet qui l’intéressait tout particulièrement. Une fois notre projet expliqué, il nous a proposé de participer à une rencontre sous forme de grand repas partagé avec de la musique et des stands de nourritures ou de spécialités asiatiques, au parc du Grand Blottereau. Thavi nous a gentiment proposé un stand dans le style vide-greniers où nous pourrions vendre des objets de toutes sortes. Nous y avons donc participé, nous pourrez retrouver des news sur notre page Facebook ? Nous n’avons pas vendu énormément d’objets, mais nous avons rencontré beaucoup de personnes avec qui nous avons pu échanger sur notre futur voyage, sur leurs expériences, des conseils… très enrichissants !

  • Les cours de khmer :

C’est aussi avec l’ASAN que nous prenons des cours de khmer ! Tous les mercredis soir de 18h30 à 20h, Mom, la femme de Thavi, nous donne des cours sur du vocabulaire de tous les jours afin que l’on puisse se débrouiller un peu une fois sur place : se présenter, compter, les dates, la nourriture… C’est vraiment différent de la structure grammaticale française : on n’accorde pas les verbes en fonction du temps (passé, présent ou futur), ils restent toujours à l’infinitif ; on n’emploie pas les mêmes mots quand on est un homme et quand on est femme ; on ne s’adresse pas de la même manière à une personne en fonction de son âge ou de son « importance » dans la famille et dans la société, etc…

Mom est rigolote et très patiente avec nous ! Elle prend le temps d’expliquer et de répéter souvent. Et à la fin du dernier cours, elle organise un super repas avec tout le monde… Ils s’investissent beaucoup et c’est touchant de rencontrer des personnes avec une telle générosité et bienveillance.

C’est d’ailleurs le frère de Mom qui nous accueillera à l’aéroport de Phnom Penh le 7 Novembre à 20h : il est chauffeur et pourra nous récupérer car il n’habite pas loin du Ministère des Affaires Etrangères, là où nous devons faire prolonger nos passeports. Ahhh le sens de l’hospitalité… Nous avons hâte de le rencontrer et de faire sa connaissance ! Il aura surement plein de bons conseils à nous donner ?

 

5 questions aux Lylo par l’ASAN (pour le gala annuel organisé par l’ASAN du 09 juin 2019) :

Les petits trucs à ne pas oublier avant de partir !

 

Voici un article pour vous faire part de ce que l’on a choisi en termes d’assurance, de compagnie aérienne, de médicaments, de téléphone, de visa, de passeport… et nos démarches pour les recherches et les trouvailles !

 

  • Assurance CHAPKA : Lolo avait connaissance de cette assurance grâce à une proche travaillant là-bas. Il existe tellement d’assurance qu’il n’est pas facile de faire un choix…

Alors après avoir bossé 3 mois dans les assistances, nous avons appris comment choisir son contrat ! Et surtout, comment le lire… Vous savez, ce qui est écrit en tout petit et qui fait 10 pages, ben lisez le, ça peut toujours vous éviter de tomber de haut quand il vous arrive quelque chose et que vous avez besoin d’assistance ! C’est fastidieux à faire, mais bien utile…

Du coup, après avoir comparés des prix et les prestations, nous nous sommes dit que cette assurance avait l’air plutôt correcte. Nous avons payé 334 euros chacune pour 9 mois, avec le CAP VOLONTARIAT (il existe différentes formules, en fonction de combien de temps vous partez et pour quoi).

Cliquez ici pour y accéder au site de Chapka.

 

  • Compagnie aérienne : Là c’est un peu pareil que les assurances… Il y en a tellement, que c’est compliqué de s’y retrouver ! Bon, on vous rappelle les p’tites techniques à ne pas oublier :

> surtout ne faites pas les recherches avec le même ordinateur au même endroit, parce-que les sites de compagnies aérienne (et pas que) augmenteront leurs tarifs… C’est incroyable, c’est fou, ce n’est pas normal, mais c’est comme ça ;

> si vous le pouvez, achetez les billets tard le soir (apparemment le mardi c’est encore moins cher) et pas le week-end ;

> ne partez pas le jour des vacances scolaires ;

> et attention aux arnaques… On a failli se faire avoir ! Les prix bas super attractifs, genre 500e aller-retour, nous ça ne nous a pas choqué et au moment de réserver on ne l’a pas vraiment bien senti au final : quelques fautes d’orthographe dans le site et des explications très peu claires… Quand on est allée voir les avis, c’était effectivement un site d’arnaques. Du coup, nous avons réservé sur Lastminute.com et nous voyageons avec Lufthansa et Jetstar Asia à l’aller et Silkair et Swiss pour le retour. Vous connaissez ?

Nous non, mais ça nous a semblé clair et pas beaucoup plus cher : 1372 euros pour deux et pour l’aller-retour. Nous avons donc deux escales (Francfort et Singapour) d’environ 1h15 chacune. 18 heures de vol nous attendent !

D’ailleurs concernant les réservations sur Lastminute : ils nous font voyager avec plusieurs compagnies différentes DONC nous avons remarqué qu’il y avait des poids maximums différents…  Après quelques appels et recherches, on nous a dit qu’il faut tenir compte de la compagnie qui nous fait faire le vol le plus long (donc Lufthansa), soit…. On partira donc avec 8kg en bagage à main et 23kg en bagage en soute.

Il faudra juste bien penser, lors de notre enregistrement, à dire à la madame du guichet que l’on veut que nos bagages aillent jusqu’à Phnom Penh et qu’on ne veut pas les voir aux escales !

MISE A JOUR DE JANVIER : Mathieu a eu ses billets A/R pour 404 euros et une escale en Chine… Comme quoi, les billets vraiment moins chers existent, mais on attend de voir les conditions des vols ahahah ! On verra le 11 mars si Mathieu arrive en vie à Phnom Penh… 😉
  • La trousse à pharmacie : Nous avons tout simplement pris des antibiotiques, de l’antidiarrhéique, de la Bétadine, de l’Héxomédine, du sérum physiologique, pansements, Spasfon… Nous n’avons pas fait de vaccins en plus de ceux obligatoires en France. Nous ne prenons pas non plus de traitement contre le paludisme quand nous serons en ville, mais à voir quand nous serons sur les îles ou dans les compagnes quand même. Mais 9 mois de traitement, financièrement parlant ce n’était pas conseillé et en plus c’est assez agressif pour le système digestif donc bon…

Consultez votre médecin, il saura vous conseiller en fonction de votre destination et de la durée du voyage et s’il vous fait une ordonnance la plupart des médicaments sont remboursés !

 

  • Le téléphone : Nous allons garder nos smartphones et acheter sur place des cartes (5 euros par semaine) (1 dollar par semaine avec l’opérateur SMART) pour pouvoir appeler et avoir de la 3G (nous ne l’activons que quand nous avons besoin, et ça nous suffit amplement). Bien sûr, nous aurons le Wifi (ou la Wifi ? Mystère…) quelque fois pour pouvoir communiquer avec vous ! Avec SMART, ce que vous pouvez faire c’est acheter une carte de 5 dollars qui vous permettra de tenir 5 semaines, et cela afin d’éviter de racheter une carte toutes les semaines ! Pour consulter ce qui vous reste en Internet, vous avez juste à composer *700*888# et faire « appeler » et un message apparaitra en vous donnant un chiffre en dollar : 125 USD. En fait, c’est ce chiffre qui va baisser quand vous allez utiliser Internet… Va savoir pourquoi, quand tu donnes 1 dollar, ça te donne 125 dollars. On a quand même mis 3 semaines à comprendre le fonctionnement, pour se rendre compte qu’il n’y avait pas vraiment d’explication finalement :’)

 

  • Le passeport :
    A demander à votre mairie la plus proche de chez vous ou alors à celle qui a le moins de délai ! Il faut prendre rdv, et s’y prendre au moins 1 mois à l’avance.Pour pouvoir faire un passeport il faut différents papiers : document d’identité valable, un justificatif de domicile (facture de téléphone ou impôts), une attestation de d’hébergement (si vous êtes chez vos parents, il faut en effet qu’un d’eux fasse une attestation comme quoi il vous héberge bien depuis telle date, avec une signature et le document d’identité de ce parent), le timbre fiscal (86 euros), et pourquoi pas un justificatif de mission humanitaire (si c’est le cadre de votre voyage bien entendu) et les billets d’avion afin que votre dossier passe prioritaire. Comptez bien 3 semaines de délai pour le recevoir (parfois c’est plus, parfois c’est moins).

 

  • Le visa :
    Vous pouvez le faire en ligne, mais tous les aéroports ne le prennent pas, il faut faire attention. Nous avons donc décidé de le faire par voie postale, en toute simplicité ! Vous devez imprimer le formulaire sur le site de l’ambassade du Cambodge en choisissant bien quel visa est fait pour vous. Pour nous c’est le visa affaire : il est valable 30 jours sur place et nous allons donc le prolonger sur place pour 1 an (40 euros pour le faire et 280 euros pour le prolonger). Par voie postale donc, il faut envoyer : une photo d’identité, le formulaire, un chèque, des timbres et une photocopie du passeport et le passeport original. Il faut l’envoyer en recommandé pour pouvoir faire un suivi. Nous avons tout reçu en moins d’une semaine !

Si vous avez encore des interrogations, on vous laisse aussi aller consulter le site Destination Cambodge. Il est très bien fait et on y a trouvé pleins de petites choses utiles à savoir pour préparer son périple cambodgien !

 

Le sponsoring

Pas évident de trouver des sous pour financer un long projet… Après avoir bosser 3 mois à Fidelia, après avoir eu la bourse de la ville de Nantes (le CLAP), après avoir ouvert une cagnotte en ligne (sur Papayoux), après avoir eu des dons de nos proches, nous avons voulu tenter quelque chose de nouveau pour nous : le sponsoring !

Du sponsoring pour un projet comme le nôtre, ça nous paraissait bien étrange, mais on en a discuté autour de nous et apparemment ça marche ! Bon ben, on se lance alors…

Nous ne sommes pas munies de la tchatche des commerciaux, nous ne voyions pas bien le lien entre un voyage de solidarité internationale et le fait de réclamer des sous à des magasins qui n’ont pas de liens avec notre projet (ben oui, un magasin de vin qui finance un projet autour du jeu pour les enfants, ça ne fait pas un peu bizarre ?), alors on ne vous cache pas que c’était compliqué de se lancer !

Finalement, nous avons décider de garder notre idée de demander de l’aide uniquement à des magasins ayant un rapport avec notre projet, de près ou de loin, mais ça nous paraissait plus logique et moins compliqué d’approche du coup. Parce-que « Bonjour, vous avez de très bons vins, on vient de faire le tour du magasin un peu-là… Mais on voulait vous parler de notre projet (…). Ça vous intéresse d’y participer ? » C’était trop compliqué de se l’imaginer ?

Nous sommes allées demander à des magasins vendant des articles pour bébés/enfants, des librairies… et au culot, à la banque à laquelle nous avons ouvert un compte commun pour le voyage !

Verdict : ben pas facile de se lancer ! On fait trois fois le tour du magasin, on fait un peu semblant de regarder les articles, on vagabonde, mais bon’san’d’bonsoir, c’est dur d’aller voir le/la responsable et de vendre son projet… Quelques refus, mais quelques bonnes surprises aussi évidemment ! Chacun a pris le temps de nous écouter, certains ont pris nos coordonnées pour une aide éventuelle, et certains nous ont fait des réductions lors de nos achats (les librairies notamment).

Nous sommes encore dans l’attente de la banque qui a vu notre dossier et qui l’ont fait passer en commission ; et dans l’attente aussi d’un magasin de fournitures d’art qui nous aiderait bien pour tout ce qui est crayons, papiers divers, peinture… Nous vous tiendrons au courant !

Voici notre dossier sponsoring que l’on a transmis aux différents magasins, si vous voulez faire vos curieux :

Dossier-sponsoring

Et si vous voulez quelques « conseils » pour le rédiger :

– le dossier doit être très court et résume votre projet le plus simplement possible afin que le lecteur sache pour qui et pour quoi il donne, mais il ne faut pas qu’il s’ennuie ;

– il est préférable d’exposer quelques actions concrètes ;

– exposez aussi ce que vous allez faire « en échange » pour que le projet soit aussi en leur faveur (leur faire de la pub, c’est toujours un bonus pour eux !) ;

adressez vos demandes à qui vous voulez ! Nous nous sommes cantonnées à des entreprises ayant un rapport avec notre projet, mais c’est loin d’être un exemple ; ce serait bête de passer à côté d’entreprises ok pour vous sponsoriser (nous c’est qu’on n’a pas osé… Bon…) ;

déplacez-vous, allez à la rencontre des entreprises le plus possible ;

relancez-les au bout d’une semaine si vous n’avez pas de réponse ;

– si vous êtes une asso et que les dons sont déductibles des impôts… Quelle chance ! Mentionnez-le, c’est tellement avantageux pour eux !

– et surtout… SOYEZ ORIGINAUX et DYNAMIQUE ! C’est indispensable… Les entreprises doivent recevoir des tonnes de demandes, alors si une demande sort du lot, c’est bingo !

Budget prévisionnel

Vous trouverez dans cet article un tableau détaillant notre budget prévisionnel sur la totalité du voyage.

Vous allez le voir, actuellement on n’est pas équilibré (plus de dépenses que de recettes). Durant le mois d’octobre et jusqu’au départ, nous nous lançons à la recherche de sponsors, nous avons créé un dossier sponsoring afin de démarcher des entreprises susceptibles de nous accorder des dons financiers ou matériels.

*Actualisation à J-2 du départ : Notre budget est équilibré grâce aux différentes subventions sur lesquelles on peut compter : un grand merci à la Ville de Nantes, La Communauté de Communes Erdre et Gesvres, l’association les P’tits Marsiens ainsi qu’à l’entreprise La Mom cuisine le Cambodge ! Et aussi grâce à vous, à vos généreux dons financiers et matériels : un immense merci ! Le bénéfice que l’on a nous permet d’augmenter notre budget pour les enfants ainsi que de financer nos projets retours. Merci, merci, merci… grâce à toute cette solidarité autour de notre projet, nous pouvons partir sereinement avec le budget que l’on souhaitait !

A ce jour, nous avons obtenu une subvention de la ville de Nantes grâce au CLAP, on vous a écrit un petit article ici pour vous expliquer plus précisément ce que c’est.

Et alors peut-être alors que vous vous demander : 

– Et moi ? Comment puis-je aider ce projet ?

Eh bien c’est très simple, si vous aussi vous souhaitez participer à notre projet, il existe plusieurs façons de nous aider :

  • Votre entreprise pourrait nous accorder une subvention, vous leur avez parlé de notre projet… Communiquez-nous les contacts et nous leur enverrons notre dossier sponsoring en précisant que nous venons sur vos recommandations !

 

  • Vous êtes illustrateur ? dans la photographie/l’exposition ? Vous voulez participer à notre réflexion sur la forme dont nous allons faire un retour, laisser une trace de ce projet après 9 mois d’aventures ? Expo photos, film, BD ? nous réfléchissons à toutes idées originales mais réalisable dans un budget raisonnable… On vous met au défi d’une collaboration : Contactez-nous !

 

(Cagnotte peu connue mais sécurisée ! Nous avions commencé sur une autre cagnotte bien connu sous un nom de fruit (pour ne pas la citer) mais qui prenait une trop grosse commission à notre goût… d’où ce changement!)

 

  • Vous voulez participer par un don matériel, contactez-nous afin de voir les modalités (si l’on peut se rencontrer, nous l’envoyer…). 

Nous recherchons des jeux de société (pas trop volumineux pour les valises), des livres (préférence en anglais), des crayons… Et plus largement du matériel éducatif (qui se fait rare là-bas).

Nous insistons plus sur ce type de matériel qui touche au jeu, à l’éveil, à la créativité en rapport avec le fil conducteur de notre projet.

Voyage novembre 2018 / juillet 2019 Cambodge

Budget prévisionnel pour 2 personnes pendant 9 mois

Dépenses Recettes
Transport :

–          Billets d’avion (a/r)

–          Billet de train (a/r)

–         Trajets entre les points étapes

 

1371.99€

140€

400€

Fond propre :

–         Job saisonnier

 

7000€

Alimentation/Logement (pour 9 mois) : 3600€ Cagnotte en ligne : 1565,01€ net
Administratif :

–          Passeport

–          Visas

–         Assurance Chapka

–         Carte bancaire

 

172€

663€

668€

1€

Vide grenier :

–          Carquefou ; le 02/06/18

–          Nantes ; le 26/08/18

 

223€

 

48€

Communication :

–         Téléphone

–         Cours de langue khmer

–         Dossier sponsoring

 

400€

80€

24,40€

Chèque culture : 180€
Projet autour du jeu :

–          Papeterie (gommette, coloriage, perles…)

–          Fourniture (crayons, peinture…)

–          Matériel sportif (corde à sauter, ballon…)

–          Jeux de société / Livres

–         Sorties culturelles…

1500€ Subvention :

–         Ville de Nantes

–         Association les P’tits Marsiens

–          La Mom cuisine le Cambodge

–          Bourse initiative Jeunesse CCEG

 

 

1000€

 

300€

 

200€

 

1000€

Tourisme :

–         Visites /Achats

500€
Retour du projet :

–         Exposition photo

–         Portrait

–         Video

 

800€

500€

200€

Matériels :

–         Moustiquaire

–         Pharmacie

 

35€

65€

 

Différence

–         Dépenses / recettes

 

 

+ 395,93€

TOTAL  11815,08€ TOTAL 11516,01€

Pour nous contacter, vous pouvez envoyer un mail à lylo@mesracinescambodge.fr ou via messenger si vous êtes sur notre page facebook « Lylo’cambodge ».

Ce tableau sera actualisé au fur et à mesure. (dernière mise à jour : 04/11/18)

Nos petites & grandes questions

Bon, article un peu bateau de prime abord, mais pas si évident finalement !

Nos toutes premières questions, c’était bien sûr :

  • Combien de temps ?
  • Quand ?
  • Où loger ?
  • Quel budget ?
  • Pour y faire quoi ?
  • Dans quel but ? (Perso, pro…)

Et la première motivation, c’était bien sûr : on est jeunes, rien ne nous retient, après les études c’est le meilleur moment pour le faire ce projet !

Mais il y a toutes les autres questions un peu compliquées qui peuvent remettre le projet en question…

  • Et les proches ?
  • Et les fêtes de famille ?
  • Et les amoureux ?
  • Et si on n’est pas diplômées ?
  • Et si on ne se supporte pas 9 mois ?
  • Et si une craque avant les 9 mois et pas l’autre ?
  • Comment on fait pour trouver tous ces sous ?
  • Comment on fait pour les billets ?
  • Comment on fait pour communiquer avec des gens dont on ne connaît rien de leur langue ?
  • Et si les chocs culturels sont trop forts ?
  • Deux filles (pas très grandes et pas très imposantes) au Cambodge, seules, ça ne craint pas ?
  • Comment on va communiquer sur notre projet ?

Et puis la MCM qui nous a fait penser :

  • Et le retour ? On le pense comment ? Au Cambodge mais aussi en France ?

On l’avoue, il y a des questions… on n’a toujours pas la réponse et on l’aura qu’une fois sur place (la magie de l’inattendue des voyages) !

Mais dans la globalité on va tenter d’y répondre le mieux possible.

◊ La durée de notre voyage : 9 mois. Pourquoi ? Le temps d’accoucher d’un beau projet nous direz-vous, mais pas que. On a décidé de partir en Novembre pour nous laisser du temps entre la fin de notre diplôme et notre travail saisonnier pour trouver des sous (Ahhhh, on répond à 2 questions là, efficaces) ; en plus, Novembre, c’est une des périodes les moins chaudes (entre 29 et 33 degré, CA VA). On revient en Juillet pour pouvoir nous remettre de nos émotions et trouver un travail à la fin de l’été, ou pourquoi pas reprendre les études (vaste question, advien que pourra, on verra bien dans quel état d’esprit on revient de ce voyage !).

Bon du coup on a répondu à Quand.

◊ Où loger ? C’est à ce moment que l’on va remercier une première fois (d’une longue série) l’asso MRVC de nous donner des supers adresses… Quand nous irons sur Siem Reap, nous serons loger à côté de l’orphelinat, dans une partie de la maison de la maman-nourrice. Durant le reste du voyage, lors de nos différents périples à travers le Cambodge, et bien… on verra sur place ! Hôtels, maisons, tentes (pourquoi pas ?)… On ne se fait pas de soucis, on trouvera bien quelqu’un pour nous héberger, vu l’hospitalité des Cambodgiens et des différentes associations où l’on se rend !

◊ Avec quels sous ? On a donné une première piste : le travail saisonnier. On ne va pas vous faire rêver, un travail saisonnier reste un travail saisonnier… Alors répondre au téléphone toute la journée pour des gens qui sont en panne ou accidentés avec leur véhicule, bon bon bon… Pas très estivales, mais le salaire est en conséquence : c’est le ¾ de notre apport financier.

On a bien évidemment mis une cagnotte en ligne (par ici), mais au vu du nombre de cagnotte qui fleurissent pour des projets humanitaires, c’est surtout utile pour que les proches puissent facilement participer ?

Et puis d’autres petites pistes par-ci par-là : des vides greniers, du sponsoring, du bouche-à-oreille…

Pour plus de détails sur le budget, on vous laisse poursuivre juste là.

◊ Pour y faire quoi ? Alors là, THE question… ça a été suuuuuper dur de se fixer sur quelque chose en particulier qui nous anime toutes les deux. Même si on était sûr de partir sur un projet en rapport avec les enfants et notre métier d’EJE, pour cibler nos actions, pas évident. D’où l’importance des questions ici, que vous pouvez vous poser :

  • Quelles sont nos valeurs ? Quelles sont leurs valeurs ? (En général, ou plus personnellement)
  • Quelles valeurs ou quelles pratiques sont inconcevables pour nous ? Jusqu’où acceptons-nous les différences dues à la culture (familiale, religion…) ? Qu’est-ce qu’il serait trop dur à voir ?
  • Qu’est-ce que l’on a envie de transmettre au public concerné ? (Les enfants, les adultes…)
  • Qu’est-ce qu’on a envie d’apprendre d’eux ? Dans quels domaines ?
  • Quels sont leurs besoins ? (En matière d’éducation ? d’hygiène ? de soins ? de matériels ?…)
  • Qu’est-ce qu’il s’est déjà fait au sein de cet établissement ? Comment on peut innover ?
  • Comment et combien de temps va-t-on observer ce qu’il s’y fait ?
  • Comment va-t-on intervenir ?
  • Avec quel(le)s ONG ou assos on a envie de construire quelque chose ?

Ces questions, elles ne sont pas faciles à y répondre. Mais nous pensons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une réponse bien précise. Rien que le fait d’y penser, on vous assure, c’est un grand pas vers la rencontre de l’Autre, différent de nous. C’est dans cet état d’esprit (de remise en question, de curiosité, de questionnements…) que l’on a construit notre projet. Il se construit petit à petit, mais il va aussi se déconstruire : nos attentes seront bien différentes de la réalité. L’important, encore une fois, c’est d’avoir conscience de tout cela.

On ne va peut-être pas se répéter en ce qui concerne notre projet, en revanche on peut vous envoyer vers l’onglet Projet qui explique un peu tout ça ?

La bourse CLAP

Mais keskecé ? C’est le Comité Local d’Aide au Projet, qui permet de toucher un maximum de 1 500 euros pour aider au financement du projet. Ce n’est pas négligeable !

Il y a quelques mois, nous avons eu un rdv à la MCM. L’animatrice que nous avons rencontrés et à qui nous avons exposé notre projet nous a dit « Les filles, vous avez 1 mois pour envoyer votre dossier de candidature, vous avez tous les critères pour pouvoir y accéder ! ».

Les critères sont d’avoir entre 16 et 25 ans, d’être acteur d’un projet de manière individuelle, collective ou associative, et d’être Nantais. Vous pouvez déposer des dossiers tout au long de l’année, mais pour les projets de solidarité internationale c’est une fois par an ! 1er février ; SAVE THE DATE !

Les documents pour présenter son projet sont disponibles sur le site de la ville de Nantes, juste ici !

Alors nous voilà parties pour rédiger un petit dossier de 7 pages, pas très compliqué à remplir, facile d’accès avec des questions bien précises pour nous guider.

En gros, dans ce dossier vous devrez exposer : le lieu / la durée / le(s) porteur(s) du projet ; pourquoi ce projet (l’origine, le but, les motivations) ; présentation des actions ; préparation du projet (accompagnement par une structure/asso, formations…) ; composition de l’équipe ; budget prévisionnel ; les partenaires ; la restitution du projet lors du retour ; des annexes si besoin.

De rédiger tout ça et de le poser par écrit ça nous a aidé à poser le projet et à être plus précises dans nos objectifs. Bon, en le relisant, on ne vous cache pas qu’il a déjà bien évolué… Et il évoluera encore !

Donc, une fois le dossier rendu (non sans quelques péripéties sinon ça n’aurait pas été drôle : déjà on rend le dossier la veille pour le lendemain (tout à la dernière minute, comme toujours) et le jour du rendu on reçoit un appel comme quoi ce n’est pas le bon dossier… GROSSE PANIQUE ! En fait la responsable nous rassure, on peut le rendre la semaine prochaine, PAS DE PANIQUE. OUF.)

On disait donc, une fois le dossier rendu, on reçoit un mail pour nous convoquer devant le jury. We save the date, le Vendredi 2 mars 2018 à 11h00 dans les bâtiments de Nantes Métropole. On nous informe qu’on aura 10 minutes pour présenter notre projet… Outch, va falloir être claires, précises, et concises.

Le Vendredi 2 mars 2018 à 10h30

Nous voilà dans les bâtiments, on nous dit de nous asseoir et que les jurys viendront nous chercher. Nous ne sommes pas les seules à attendre, d’autres groupes sont là pour la même chose que nous, on se pose quelques questions, et puis nous attendons… L’attente est longue dans ces cas-là hein !

Et puis ben… C’EST NOTRE TOUUUUUR ! Oh purée le stress, on vous le cache pas… Célia, la responsable (qui a été remplacée il y a peu de temps suite à son départ) vient nous chercher et nous emmène dans une petite salle au bout de la pièce. Et là… On fait face à 7 personnes !

OUI, c’est impressionnant, vraiment ! Heureusement que nous étions deux ! Chacun se présente (on n’a pas retenu tout le monde…) : il y a deux élus, Célia, un représentant d’une association… On hoche la tête, on sourit, même si on écoute sans écouter à cause du stress.

Et la phrase tant attendue arrive : « On vous écoute pour présenter votre projet ! ». Les 10 minutes commencent, on avait une petite feuille de brouillon avec nos idées principales pour ne pas s’égarer. Super moment, on partage les différents points, chacune parle à son tour et chacune soutient l’autre dans ses explications, chacune complète si besoin, bref… Un vrai échange et un vrai partage ! Rapide certes, mais vraiment top !

Après cette courte présentation, les questions du jury arrive et là… On ne s’y attendait pas !!!

« – Mais du coup votre projet là, il est bien beau, il est tout rose, mais vous allez arriver avec vos grosses valises d’occidentales et puis tout donner aux enfants comme ça parce-que c’est vous les riches ? »….. Petit blanc….. Malaisant…… Très malaisant….. Dans nos têtes on se dit « On n’a pas réussi à transmettre notre projet et nos valeurs, c’est la loose totale… ».

On ne laisse rien paraître. On explique qu’on espère que ce que n’est pas cela qu’on leur a transmis parce-que c’est vraiment tout l’inverse que l’on veut. D’ailleurs on l’explique dans notre projet en annexe, on veut prendre le temps de l’observation et acheter sur place en fonction de leurs besoins. On sait qu’en tant qu’occidentales on sera vu comme les « riches », mais nous n’agirons pas en tant que tel. La réponse paraît leur plaire, et ils enchainent sur des questions plus pratiques, quelques précisions… Et bien sûr on nous demande notre attente concernant le montant de la bourse. On demande le maximum, 1500 euros. Qui ne tente rien n’a rien, on verra bien !

L’échange se termine, Célia nous informe que notre projet passera en commission et que l’on aura la réponse fin juin. On se dit au revoir et à bientôt, on se remercie, et HOP, soulagées, on va manger dans un p’tit resto bien sympa dans Nantes ! J

Quelque temps après, nous recevons  une lettre de la ville de Nantes… Le jury nous a attribué 1000 euros ! Nous attendons la validation par le conseil municipal qui aura lieu fin juin.

FIN JUIN

1000 euros accordés !!!! On est vraiment super super super contentes !

Ce qu’il faut savoir sur cette bourse, c’est qu’elle est accordée lors du retour du projet. Et oui, il faut avancer les fonds, faire un rapport détaillé des actions faites sur place pour pouvoir justifier le montant de la bourse. Le versement se fait mi-novembre de chaque année.

Nous notre projet est un peu spécial : vu qu’il s’étale sur deux années (novembre 2018 / juillet 2019), nous toucherons cette bourse mi-novembre, alors qu’on aura tout juste débuté notre voyage. Apparemment cela ne pose pas de problème, nous nous sommes engagées à leur envoyer un premier rapport avec nos observations et nos premières analyses.

Voilà pour l’article sur la bourse CLAP, n’hésitez pas à nous poser d’autres questions en commentaires !

La Maison des Citoyens du Monde

Nous revoilà pour vous parler du début de notre accompagnement que nous avons eu par la Maison des Citoyens du Monde à Nantes pour la construction de notre projet.

La MCM, c’est quoi ?

C’est un collectif associatif qui rassemble de manière large des structures et des individuels. Son objectif est de promouvoir l’indivisibilité et l’effectivité des droits humains (Civiques, politiques, économiques, sociaux et environnementaux) ici et dans le monde.

En plus de proposer des formations, des temps d’échanges, des centres de ressources (et plein d’autres choses !), la MCM nous accompagne dans la construction de projet dans le secteur de la solidarité internationale.

Nous leur avons envoyé un premier mail fin Aout en leur expliquant notre super beau projet et leur demander s’il était possible de les rencontrer. Réponse rapide, car mi-septembre il y a une rencontre avec d’autres jeunes qui veulent partir voir le monde : cette instance est obligatoire avant de pouvoir avoir un rendez-vous plus individuel.

Lors de cette première réunion, nous sommes une dizaine : on est tous en rond, une personne présente la Maison des Citoyens du Monde puis on se présente chacun son tour. Certains partent ensemble, d’autres partent seuls, d’autres venaient juste par curiosité… C’était super intéressant et motivant de voir qu’on n’est pas seule dans toutes ces démarches. A la fin, nous avons fait le Dixit (un jeu avec des cartes très jolies, qui laisse libre cours à notre imagination) dans le but de savoir dans quel état d’esprit on se trouvait à la fin de cette rencontre.

Laulau avait choisi celle-là :

« C’était flou au départ, mais maintenant j’y vois plus clair. Je vois tout le chemin qu’il y a à faire, c’est très excitant. Des fois, ça me fait peur car ça semble immense, mais je ne me sens pas seule dans cette démarche. »

Lyly, celle-là :

« Pour moi, toutes ces montagnes c’est tout le chemin qu’on a encore à faire. Et en plus, il a l’air bon et agréable. Un peu comme une enfant à qui ont pourrait donner tous ces gâteaux : ça fait un peu mal au ventre (ça, c’est le stress…), mais qu’est-ce qu’on va se régaler ! »

S’en suit le premier rendez-vous individuel le 26 Octobre 2017 à 14h30 dans les locaux de la MCM avec une accompagnatrice. Elle nous a laissé la parole au début pour qu’on lui en dise plus sur notre projet et voir dans quel état d’esprit on était à ce moment-là. « Ah mais oui vous êtes déjà bien avancée quand même ! » Oui oui, nos motivations sont bien là, et on est pas peu fières de notre projet, on l’avoue… Elle nous donne tout de même de super pistes de réflexions :

  • Au début, on n’avait pas mis en avant notre futur métier d’EJE, elle nous a conseillé de réfléchir à comment on pourrait le mettre en pratique sur place : de là est né notre volonté de travailler autour du jeu avec les enfants (autour des émotions, de la communication…)
  • « Et l’abandon dans tout ça, vous y avez pensé ? » Euuuuuh… Non. Ben oui, dans notre formation on touche à tout ce qui est théorie de l’attachement, figure d’attachement, abandon, traumatisme… Comment penser notre départ après 9 mois auprès d’enfants qui ont sûrement un vécu traumatique en termes d’abandon et d’attachement ? Comment continuer à faire vivre notre relation même à des milliers de kilomètres ? Dur dur de penser déjà à notre retour alors qu’on n’est pas encore partie, mais c’est bien sur indispensable…
  • « Pour le financement, vous faites comment ? ». On aimerait bien demander à la ville de Nantes de nous aider… « Oui, au vu de ce que vous me dîtes, vous êtes carrément éligible au CLAP (Comité Local d’Aide au Projet), téléchargez vite le dossier, les inscriptions se terminent bientôt ». Et… on vous parle du CLAP ici !

On ressort de ce rendez-vous avec d’autres idées en tête, d’autres questions mais surtout une grande détermination, comme toujours !

Mise à jour du 17/10/2018 : 3ème rendez-vous à la MCM.

Nous avons rencontré Étienne, a qui nous avons voulu parler de notre projet à quelques jours du départ… Comme aux premiers rendez-vous, une super écoute et des pistes de réflexion ! Notre conversation s’est plus axée sur notre projet de retour (dont on vous parlera très prochainement) car finalement, notre projet des 9 mois au Cambodge est déjà plutôt bien rôdé mine de rien !

Nous reprendrons donc contact avec la MCM à notre retour !

 

Hello tout le monde !

Hello tout le monde !

Un petit mot pour vous dire que l’on sera au Parc du Grand Blottereau en compagnie de l’association ASAN (que nous avons rencontré, à voir sur le poste précédent) le Dimanche 26 Aout de 10h à 15h !

Cette association a pour but de promouvoir les petits projets autour de l’Asie. L’ASAN nous a alors proposé de nous soutenir en nous proposant de tenir un stand lors de cet évènement. Nous serons donc présentes avec des objets à vendre, sous le même principe qu’un vide-grenier.

Mais nous ne serons pas seules ! Avec nous, d’autres stands qui vous proposerons des grillades, des desserts (miam miam) et des boissons, des spécialités khmer, et tout cela en musique !

On vous attend nombreux ou peu nombreux, en famille ou entre amis, sous l’ombre ou le soleil, pour discuter autour d’un pique-nique convivial !

A très vite !