Nos petites & grandes questions

Bon, article un peu bateau de prime abord, mais pas si évident finalement !

Nos toutes premières questions, c’était bien sûr :

  • Combien de temps ?
  • Quand ?
  • Où loger ?
  • Quel budget ?
  • Pour y faire quoi ?
  • Dans quel but ? (Perso, pro…)

Et la première motivation, c’était bien sûr : on est jeunes, rien ne nous retient, après les études c’est le meilleur moment pour le faire ce projet !

Mais il y a toutes les autres questions un peu compliquées qui peuvent remettre le projet en question…

  • Et les proches ?
  • Et les fêtes de famille ?
  • Et les amoureux ?
  • Et si on n’est pas diplômées ?
  • Et si on ne se supporte pas 9 mois ?
  • Et si une craque avant les 9 mois et pas l’autre ?
  • Comment on fait pour trouver tous ces sous ?
  • Comment on fait pour les billets ?
  • Comment on fait pour communiquer avec des gens dont on ne connaît rien de leur langue ?
  • Et si les chocs culturels sont trop forts ?
  • Deux filles (pas très grandes et pas très imposantes) au Cambodge, seules, ça ne craint pas ?
  • Comment on va communiquer sur notre projet ?

Et puis la MCM qui nous a fait penser :

  • Et le retour ? On le pense comment ? Au Cambodge mais aussi en France ?

On l’avoue, il y a des questions… on n’a toujours pas la réponse et on l’aura qu’une fois sur place (la magie de l’inattendue des voyages) !

Mais dans la globalité on va tenter d’y répondre le mieux possible.

◊ La durée de notre voyage : 9 mois. Pourquoi ? Le temps d’accoucher d’un beau projet nous direz-vous, mais pas que. On a décidé de partir en Novembre pour nous laisser du temps entre la fin de notre diplôme et notre travail saisonnier pour trouver des sous (Ahhhh, on répond à 2 questions là, efficaces) ; en plus, Novembre, c’est une des périodes les moins chaudes (entre 29 et 33 degré, CA VA). On revient en Juillet pour pouvoir nous remettre de nos émotions et trouver un travail à la fin de l’été, ou pourquoi pas reprendre les études (vaste question, advien que pourra, on verra bien dans quel état d’esprit on revient de ce voyage !).

Bon du coup on a répondu à Quand.

◊ Où loger ? C’est à ce moment que l’on va remercier une première fois (d’une longue série) l’asso MRVC de nous donner des supers adresses… Quand nous irons sur Siem Reap, nous serons loger à côté de l’orphelinat, dans une partie de la maison de la maman-nourrice. Durant le reste du voyage, lors de nos différents périples à travers le Cambodge, et bien… on verra sur place ! Hôtels, maisons, tentes (pourquoi pas ?)… On ne se fait pas de soucis, on trouvera bien quelqu’un pour nous héberger, vu l’hospitalité des Cambodgiens et des différentes associations où l’on se rend !

◊ Avec quels sous ? On a donné une première piste : le travail saisonnier. On ne va pas vous faire rêver, un travail saisonnier reste un travail saisonnier… Alors répondre au téléphone toute la journée pour des gens qui sont en panne ou accidentés avec leur véhicule, bon bon bon… Pas très estivales, mais le salaire est en conséquence : c’est le ¾ de notre apport financier.

On a bien évidemment mis une cagnotte en ligne (par ici), mais au vu du nombre de cagnotte qui fleurissent pour des projets humanitaires, c’est surtout utile pour que les proches puissent facilement participer ?

Et puis d’autres petites pistes par-ci par-là : des vides greniers, du sponsoring, du bouche-à-oreille…

Pour plus de détails sur le budget, on vous laisse poursuivre juste là.

◊ Pour y faire quoi ? Alors là, THE question… ça a été suuuuuper dur de se fixer sur quelque chose en particulier qui nous anime toutes les deux. Même si on était sûr de partir sur un projet en rapport avec les enfants et notre métier d’EJE, pour cibler nos actions, pas évident. D’où l’importance des questions ici, que vous pouvez vous poser :

  • Quelles sont nos valeurs ? Quelles sont leurs valeurs ? (En général, ou plus personnellement)
  • Quelles valeurs ou quelles pratiques sont inconcevables pour nous ? Jusqu’où acceptons-nous les différences dues à la culture (familiale, religion…) ? Qu’est-ce qu’il serait trop dur à voir ?
  • Qu’est-ce que l’on a envie de transmettre au public concerné ? (Les enfants, les adultes…)
  • Qu’est-ce qu’on a envie d’apprendre d’eux ? Dans quels domaines ?
  • Quels sont leurs besoins ? (En matière d’éducation ? d’hygiène ? de soins ? de matériels ?…)
  • Qu’est-ce qu’il s’est déjà fait au sein de cet établissement ? Comment on peut innover ?
  • Comment et combien de temps va-t-on observer ce qu’il s’y fait ?
  • Comment va-t-on intervenir ?
  • Avec quel(le)s ONG ou assos on a envie de construire quelque chose ?

Ces questions, elles ne sont pas faciles à y répondre. Mais nous pensons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une réponse bien précise. Rien que le fait d’y penser, on vous assure, c’est un grand pas vers la rencontre de l’Autre, différent de nous. C’est dans cet état d’esprit (de remise en question, de curiosité, de questionnements…) que l’on a construit notre projet. Il se construit petit à petit, mais il va aussi se déconstruire : nos attentes seront bien différentes de la réalité. L’important, encore une fois, c’est d’avoir conscience de tout cela.

On ne va peut-être pas se répéter en ce qui concerne notre projet, en revanche on peut vous envoyer vers l’onglet Projet qui explique un peu tout ça ?

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