Deuxième jour – arrivée chez Jean.

Nous avons pris le petit déjeuner avec Charat et sa fille (qui avait pris sa journée d’école pour rester avec nous) dans un tout petit restaurant sur le bord d’une route. Vous vous doutez bien que nous n’avons pas mangé de croissants ni de chocolat chaud ! Non, ce fut une soupe avec du bœuf, des nouilles, des oignons, un vrai délice ! C’est un des plats principal au Cambodge. En dessert et boisson, Charat nous a fait découvrir l’eau de coco, puis on nous a coupé la noix de coco pour pouvoir en manger la pulpe. C’était trop bon, belle découverte !


Charat & sa fille, Bonita

Ensuite, direction l’école de Bonita, qui tenait beaucoup à nous la montrer. Nous avons bien évidemment accepté ! C’est une école anglophone où elle va uniquement le matin. L’après-midi, elle va dans une école khmère. Nous avons rencontré son maître, qui nous a accueilli d’un magnifique « Welcome to these two beautiful girls ! », trop rigolo.

Ce sont des classes de plusieurs niveaux, mais avec des âges mélangés. La classe de Bonita accueille des enfants de 5 à 12 ans. Ils apprennent de façon libre, pas de bureaux ou de chaises tout bien placés, simplement un apprentissage de l’anglais basé sur des conversations de tous les jours, des échanges. Un vrai plaisir de découvrir cette méthode ! Et là, surprise, le prof lance un jeu auquel nous sommes conviées : tout le monde se met assis par terre, et chaque enfant s’est présenté un par un (son prénom et son âge) puis ils nous ont posé des questions sur ce qu’ils voulaient (nos couleurs préférées, ce qu’il y a en France, notre forme préférée…). Le prof rebondissait sur tout ce que les enfants pouvaient dire, c’était super intéressant de voir les enfants ainsi : libres de faire et de dire ce qu’ils veulent, sans pour autant en abuser, tout en étant respectueux. Et le résultat est là : ils ont 6 ans et comprennent parfaitement l’anglais, ils le parlent presque tout aussi bien. Nous, à 20 ans, à part « Bryan is in the kitchen » ce n’est pas brillant. Bref, on a encore beaucoup à apprendre de cette méthode d’apprentissage en France !

Puis nous voilà reparties avec le taxi de Charat. Nous avons fait beaucoup rire Bonita car nous avons mis nos ceinture… Ben oui quoi, quelle idée ! D’après les explications de Bonita, seulement les personnes de devant ont besoin de mettre la ceinture au cas où il y aurait un accident, mais derrière, NO PROBLEM, on ne risque rien ! Ah bon d’accord, oui pourquoi pas, bon ben on n’a qu’à se détacher alors !

Nous arrivons ensuite là où nous allons habiter pendant les 2 prochains mois : chez Jean. Jean est cambodgien mais vit en France depuis 40 ans. C’est dans son appartement que nous logeons. Il parle très bien le français : ça nous permet de bien discuter sur la vie au Cambodge, les astuces, les prix… ça nous rassure aussi d’avoir un petit bout de France avec nous pour ces 2 premiers mois, on ne vous le cache pas ! Et Jean est un sacré phénomène, il nous fait bien rigoler !

Vue de l’appartement de Jean depuis notre chambre.

Après un peu de ménage et d’installation, Jean nous emmène découvrir AEON : un gigantesque centre commercial (un peu comparable à Atlantis à Nantes, en beaucoup plus grand). Nous avons mangé dans un petit resto thaï pour 10 dollars (8,80 € environ) à nous deux. Nous avons ensuite fait quelques courses, et nous sommes rentrées pour un grand dodo !

Petite installation de notre moustiquaire. C’est le bazar, mais ça…

Au Cambodge, il y a parfois du papier toilette mais parfois… Non ! Alors à votre gauche, voici une petite douchette pour se laver. C’est surprenant les premières fois, on cherche un peu comment ne pas s’en mettre partout, mais c’est très hygiénique !

Et les douches sont ouvertes sur la salle de bain entière, pas de délimitation spéciale comme en France. N’ayons pas peur de tout mouiller, c’est ainsi que ça fonctionne. Bien évidemment, pas d’eau chaude mise en route, c’est douche froide tous les jours !

 

Nota Bene :

Pour nos différents trajets, nous voyageons en rickshaw (un genre de tuk-tuk en moins cher) en réservant avec les deux applications Grab et PassApp, super pratiques pour ne pas se faire avoir, en tant que grandes européennes débutantes au Cambodge : nous pouvons suivre le trajet et surtout avoir une estimation du prix, voire même un prix exact avant la course sur Grab (qui fait aussi des réductions de 20 à 50% sur les courses). Ce n’est pas un attrape touriste, tous les cambodgiens n’ayant pas de voiture l’utilisent, et les prix sont plus que raisonnables ! Bon par contre, niveau sécurité, faut faire confiance au conducteur et à ceux d’en face… Rouler à contre-sens pour eux c’est tout naturel, comme doubler par le droite mais aussi comme griller les feux rouges. Question d’habitude, tout le monde à l’air serein ! Un p’tit coup de klaxon pour avertir qu’on passe, et tout va bien !

 

 

8 réponses sur “Deuxième jour – arrivée chez Jean.”

  1. ben quoi? circuler en sens inverse? Où est l ‘problème? Le Cambodge , c’est l’occasion de rester « zen » tout le temps!

  2. Un plaisir que vous ayez fait connaissance avec Jean qui effectivement est un sacré personnage ^^ on rigole bien avec lui ! En tout cas, on a été rassuré de vous savoir dans la famille les premières semaines, vous avez pu vous adapter à Phnom Penh en douceur comme ça 😉

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